mardi 22 février 2011

8. La Guerre

Comme j’allais bientôt le redécouvrir, le problème avec les endroits où l’on regroupe un tas de filles – comme la blogo beauté – c’est que ça devient vite un nid de vipères. Parfois, on apprend des choses qui vous laisse stupéfaite – pour rester polie – comme d’apprendre que machine là-bas, elle a dit que t’avais raconté ça sur Machine, c’est vrai ? Une vraie cours de récré, on pourrait croire que les filles ne grandissent jamais, elles continuent à se tirer dans les pattes comme des gamines, jamais face à face, non c’est tellement plus facile d’aller raconter des choses à quelqu’un d’autre, en espérant presque que la personne visée n’en saura jamais rien ou du moins qu’elle n’en apprendra pas l’origine.

Tant qu’on est nouvelle sur la blogo, qu’on blogue tranquillement de son côté sans parler à personne, on ne se rend pas compte. D’un œil extérieur, on dirait que seules les « Influentes », entendez par là les blogueuses les plus connues, se tapent entre elles ou se font taper dessus. C’est d’ailleurs assez impressionnant les passions que peuvent déchainer quelques mots mal placés, mal tournés, parfois une simple bourde qui prend une ampleur démesurée. Il y a aussi les blogueuses très maladroites, qui répliquent qu’elles sont sur leur blog et qu’elles font ce qu’elles veulent, si elles veulent y critiquer Machine ou Machin, elles sont en droit de le faire. Admettons… il ne faut toutefois parfois pas oublier les règles élémentaires de politesse, de nétiquette, et que notre liberté s’arrête là où celle des autres commence… Bref si on insulte/dit du mal de quelqu’un sur son blog, surtout quand il s’agit d’une blogueuse un peu connue, ça dégénère rapidement, car si la blogueuse elle-même ne réagit pas – soit parce qu’elle estime qu’il ne vaut mieux pas, soit parce qu’elle estime ne pas être touchée par tant de bassesse – ses lectrices pourraient bien, elles, vous déclarer la guerre.

Mais… dans les basses sphères de la blogosphère, on assiste à de petites guerres intestines également, au-delà des Reines, la cour tente aussi de s’entretuer…

Et là, on tombe parfois de haut, en apprenant que Unetelle, avec qui on avait pourtant eu une discussion absolument sympathique deux mois plus tôt, de dix minutes à peine, en révélant très peu sur soit, ne peut pas te voir en peinture et déblatère tout un tas d’ignominies à ton sujet, montant tout un groupe de filles, à qui tu n’as même jamais adressé la parole – parce que tu ne les as pas dans tes contacts, voir que tu ne connais pas leur blog – contre toi.

C’est ce qui était arrivé… et j’étais furieuse. J’avais eu le malheur de discuter avec une autre blogueuse quelques mois plus tôt. Comme moi, son blog était relativement jeune, bien que plus fréquenté, et elle recevait quelques produits à tester, qu’elle mettait ensuite en valeur sur son blog. Naturellement, la conversation avait un peu dévié là-dessus, j’avais raconté mes mésaventures avec le concours, etc… Nous avions pris l’habitude de discuter un peu quotidiennement, surtout à propos des blogs, échangeant des anecdotes, et même quelques conseils…

Et depuis une bonne semaine, elle avait décidé de m’ignorer totalement, quelques-uns de mes contacts blogueuses sur twitter en faisaient de même. Je me fis même violemment jeter lors d’une conversation pour avoir posé une question qui me semblait tout à fait anodine. Je commençais par me dire que c’était sans doute mon imagination, mais cela continua et je fini par localisation la « source » de tout ceci : la demoiselle avait qui j’avais pas mal discuté. Les deux ou trois autres filles, je les connaissais tout juste, je leur avais parlé une fois de temps en temps, surtout pour adresser un bonjour, répondre à une question, rien de plus… 

Je songeais à tout ce qu’elle avait pu me dire à propos d’autres blogueuses, aux critiques qu’elle avait lancées contre certaines d’entre elles – dont une, qui si on l’écoutait à présent, était sa meilleure amie – et me dit que j’avais tout de même un sacré arsenal à disposition pour lui faire le même genre de coup… Si ce n’est que ce n’était pas mon genre. Je n’aimais pas tellement les coups de poignards dans le dos. J’avais toujours eu d’avantage d’amis que d’amies, j’avais grandi en préférant griffer et donner des coups de pieds à mes petits camarades de primaire plutôt que d’aller raconter qu’ils m’avaient insultée ou faite tomber à la maîtresse. J’étais une fille plutôt franche – ce qui m’attirait parfois des inimitiées je vous l’accorde – qui disait ce qu’elle pensait, bien en face, surtout pas par intermédiaires et dans le dos des gens…

Je voyais en tout cas la blogo d’un œil tout neuf ce jour-là, sous un angle que je n’aimais pas beaucoup et qui me fit me poser un bon nombre de questions…

mardi 15 février 2011

7. Le Concours

Les occasions que j’avais de retourner sur Paris, étaient  aussi souvent l’occasion de relativiser. Cette ville m’épuise, j’y avais vécu la majeure partie de ma vie, mais aujourd’hui, j’étais parfaitement bien là ou je me trouvais. Sans compter que le climat était bien meilleur.

Je n’avais quasiment pas consulté mes mails durant ces quelques jours et retrouvais ma boite aux lettres pleine à craquer, en partie de spams, que je supprimais rapidement afin d’y voir un peu plus clair. Je souris en voyant les en-têtes de certains mails et ouvrit rapidement ceux des marques que j’avais contactées pour lancer un concours sur mon blog. Des réponses positives pour la plupart. J’étais assez contente, en revanche, erreur de débutante, j’avais demandé à ce que les produits me soient envoyés directement pour les premiers, au lieu de demander à ce que les marques les envoient directement aux gagnantes. Je n’avais pas pensé aux nombreux frais de ports que je risquais d’avoir. Mais tant pis c’était trop tard. J’avais corrigé le titre sur les derniers lots. 

J’étais partie pour une semaine de concours. J’avais déjà réfléchi à propos de la façon dont j’allais faire les choses, chaque jour, une marque, trois questions concernant celle-ci, avec des indices, la possibilité d’avoir des « points » en plus si on partageait via son blog, facebook ou twitter, et le formulaire google, qui serait plus pratique que les commentaires de mon blog.

Le premier jour de concours se lança facilement. Je fus surprise, à la fin de cette première journée, du nombre d’inscription via le formulaire, je n’avais pas imaginé que le concours pouvait apporter une telle visibilité à mon blog. En revanche, j’étais également stupéfaite du nombre de réponse à côté de la plaque dans le formulaire. Certaines des réponses se trouvaient dans l’article même que j’avais rédigé pour parler du concours et les réponses étaient donc évidente, c’était tout juste si je ne les avait pas surlignées en gras dans l’article. Et pourtant les réponses de certaines participantes avaient l’air d’avoir été balancées au hasard, comme si on participait pour participer mais que cela n’avait aucune importance. Heureusement, il s’agissait d’une minorité de lectrices. 

Je soupirais le soir en rédigeant l’article du second concours, que je lancerais le lendemain, en espérant que mes lectrices seraient un peu plus attentives aux questions posées, mais aussi au règlement du concours, j’avais demandé une inscription sur le tout premier billet expliquant le règlement, car je comptais faire un tirage au sort final ou une lectrice remporterait un gros lot composé de tous les produits proposés au court de la semaine. Cela permettait ainsi de valider les participations, un grand nombre de lectrices ne l’avaient pas fait.

Le second jour se passa à l’identique, des lectrices qui n’avaient pas lu les questions, d’autres qui ne s’étaient pas inscrites, je décidais de passer outre et de laisser tomber. Au mardi soir, j’effectuais mon premier tri et le tirage au sort du premier jour de concours. Après quelques heures de publication de l’annonce des résultats, ce fut un premier chaos. Quelques participantes vinrent se plaindre d’avoir été volontairement écartées de la liste dans laquelle j’avais fait mon tirage au sort,  hors, après vérification, elles avaient bien répondu faux aux questions, ou ne s’étaient pas inscrites au premier article, comme demandé… Je répondis le plus patiemment à chacune et passait mon chemin… A la fin de la semaine, entre lancement d’un concours chaque jour puis tri des bonnes réponses, vérification des liens facebook, twitter, etc… et du commentaire de validation, j’étais épuisée, stressée, sur les nerfs à chaque fois qu’on me faisait une remarque du style «j’avais pourtant bien répondu, je ne comprends pas pourquoi tu n’as pas compté ma participation ». 

Le Lundi suivant, alors que je portais les lots à la poste j’étais habitée d’un sentiment partagé. J’étais heureuse d’avoir fait plaisir à quelques lectrices, contente d’en avoir gagné quelques-unes, qui avaient découvert mon blog grâce aux concours, contente aussi que celles qui ne commentaient pas jusque-là, souvent par timidité, se soient laissées aller et se soient manifestées… Mais j’étais aussi un peu en colère contre celles qui s’étaient violemment plaintes, s’emportant contre moi alors qu’elles n’avaient pas donné les bonnes réponses, m’accusant injustement de les avoir flouées.

lundi 7 février 2011

6. Paris

J’allais à Paris cette semaine ! Faire un break dans ma recherche d’emploi, passer un coup de fil à mes copines parisiennes, s’organiser un resto pour une soirée, une déjeuner pour la copine overbookée, un cocktail dinatoire le mercredi, passer dire bonjour aux quelques collègues avec qui j’avais gardé contact, mais surtout l’élément décisif de cette semaine sur Paris avait été l’invitation à découvrir une marque de maquillage – évidemment – que j’avais contactée quelques semaines plus tôt. J’avais commencé par rédiger un mail de retour remerciant la jeune femme de sa proposition et puis j’avais réalisé qu’aller sur Paris m’était assez facile, sans compter que mes parents seraient heureux de m’avoir à la maison pour une semaine.
J’avais donc commencé par passer un coup de fil à ma mère, pour vérifier qu’il n’y avait pas un ami à la maison, qui squatterait ma chambre, puis quelques coups de téléphone aux copines pour voir si elles étaient disponibles. Le tout s’était organisé en un clin d’œil, je pris un aller/retour sur easyjet, - le coût me revenait à peu près aussi cher qu’un trajet de train, et était tout de même bien moins long – pour la semaine suivante et commençait à préparer ma valise, fouillant également mes tiroirs à la recherche de tickets de métro Parisiens qu’il me restait.

Le vendredi suivant, tandis que je trainais une valise bien trop grosse pour une semaine et une Lili mécontente d’être en cage derrière moi, j’espèrais vivement que ma mère, un peu tête en l’air mais qui avait promis de venir me chercher, ne se tromperait pas d’aéroport. C’était la première fois que je voyageais avec ma petite boule de poils et je doutais que celle-ci, bien qu’habituellement propre, fut assez grande pour se retenir de longues heures dans sa cage. J’espérais aussi que tout se passerait bien.

Je frémis au décollage de l’avion, en imaginant l’affolement de Lili dans sa cage à mes pieds. Heureusement, elle ne miaulait pas beaucoup, peut-être étais-je plus stressée qu’elle à l’idée de ce décollage finalement. Le vol passa rapidement, je me notais sur un petit carnet les questions qui me venaient à l’esprit concernant cette marque de beauté ethnique que j’allais découvrir. Arrivée à Charles de Gaulle, je patientais le temps que mon bagage arrive et résistait tant bien que mal à l’assaut d’une gamine qui minaudait devant la cage de Lili, accroupie, la tête penchée de côté pour voir le gros chaton noir.

Je fini par me débarrasser d’elle lorsqu’elle fit mine de tendre la main vers le système d’ouverture de la cage en lui disant que si elle ouvrait la cage, le bébé panthère aurait sûrement faim – oui ça n’étais pas très gentil, mais je n’arrivais pas à me débarrasser d’elle autrement et il n’aurait plus manqué que Lili s’échappe dans l’aéroport !

Ma mère était à l’heure, elle me fit de grands signes, croyant sans doute que je ne l’avais pas vue, et je lui répondis discrètement pour qu’elle cesse de s’agiter. Je ne pu couper à la longue effusion – nous nous étions vues à peine un mois plus tôt – et acceptais de bonne grâce qu’elle porte Lili, ça m’évitait de me cogner la valise dans la jambe en essayant de ne pas trop secouer Lili ne l’autre main.
Je restais à la maison le temps de déjeuner et de vérifier que Lili s’accoutumait à la maison, demandant à ma mère de faire attention à ce qu’elle ne sorte pas par mégarde dans le jardin, puis me changeais et empruntait la voiture de ma mère pour me rendre chez True Colors, dont les locaux se trouvaient au sud-est de Paris.
Je fut chaudement accueillie par la demoiselle que j’avais eu par mail, qui m’entraina dans un petit salon, et me proposa un thé, pour patienter, m’expliquant qu’une autre jeune femme devait arriver pour assister à la présentation de la marque. Je la remerciais et patientais donc une dizaine de minutes.

L’autre jeune femme, ne tarda pas à arriver, une petite jeune femme aux cheveux châtain clair et aux jolis yeux verts, d’agréable compagnie. Nous nous présentâmes l’une, l’autre, elle s’appelait Claudia, et avait récemment été embauchée par la boutique Sullivent Créations, qui fêtait bientôt son premier anniversaire, et elle était à la recherche d’une jeune femme pour le compte de ses patrons. La présence de celle-ci à leur soirée anniversaire était apparemment déterminante. Je n’eu guère le temps d’en apprendre plus sur elle que Stéphanie – la demoiselle de True Colors – arriva pour nous présenter la marque.

Je sortis mon petit carnet, espérant avoir l’occasion de poser mes questions – j’avais l’espoir de pouvoir rédiger un article sur True Colors à mon retour chez moi. Stéphanie commença donc par nous présenter le concept de la marque et nous raconter sa création. Je posais une ou deux questions, interrompant Stéphanie avec timidité puis fini par attendre en me disant que je pourrais toujours poser mes questions à la fin, et me contentait de prendre des notes. Elle nous proposa ensuite un tour d’horizon des produits et je découvris une palette de produits bien pigmentés, joliment déclinés, des textures sympathiques à travailler…
On eu aussi l’occasion de découvrir un peu mieux car une maquilleuse présente dans les locaux vint nous proposer de nous faire maquiller. Je profitais de ce moment pour poser également plusieurs questions pour obtenir des petites astuces de maquillage. Je twittais rapidement une photo de moi devant les locaux True Colors avant de quitter l’endroit et reparti ravie de mon après-midi.

J’étais contente de pouvoir voir mes amies parisiennes, cela dit, j’avais un peu l’impression de tomber dans un autre monde. On ne s’en rend pas vraiment compte quand on vit dedans, mais quand on quitte Paris et qu’on y revient on remarque finalement ces gens si pressés, cette cohue dans le métro – qui pue, littéralement – cette absence de joie dans les yeux des passants, cette impatience toute Parisienne qui fait que lorsque vous flânez, que vous avez l’audace de sourire en pleine rue - !!! – on vous dévisage de façon méprisante. En cela, je n’enviais pas à mes amies leur vie Parisienne, quand à entendre à tout bout de champ « Mais qu’est ce que tu fou dans ton trou ? » - oui toute ville de province, même une grande ville, héritait de ce titre flatteur auprès de mes amis – Parisiens de pure souche.

C’est épuisée que je remis les pieds chez moi au bout de cinq jours, mais aussi ravie d’y rentrer et de pouvoir sortir dans la rue sans courir.

Note : Si vous voulez en savoir plus sur True Colors et Claudia, c'est par ici !

mardi 1 février 2011

5. les relations presse

Cela faisait environ six mois que j’avais ouvert mon blog, peu de choses avaient évolué dans ma vie, j’avais fais quelques rencontres, eu quelques relations sans lendemain, et toujours pas de boulot. 

Je m’étais acheté un petit carnet où je notais les idées d’articles qui me passaient par la tête et les produits qui me faisaient envie mais que je ne pouvais pas m’acheter pour le moment. Le problème c’est que des choses s’y ajoutaient au quotidien et qu’il allait bientôt falloir que j’achète un carnet dédié à mes envies si cela continuaient comme cela. Mais passer sur des blogs tous les jours était une torture, une tentation, car j’y voyais régulièrement des nouveautés, des futures collections absolument magnifiques qu’il me fallait à tout prix !

J’avais créé une page facebook pour le blog et m’étais également inscrite sur twitter, me faisant ainsi un réseau de copines blogueuses. C’est ainsi que je découvris le « petit commerce des blogs ». Innocente nouvelle blogueuse qui ne connaissait pas encore beaucoup de blogs beauté quand j’avais ouvert le mien, j’étais à des lieues de me douter de la communication qu’il y avait derrière tout cela. J’appris donc que certaines marques envoyaient volontiers des produits en test aux blogueuses, qui en retour, en parlaient sur leurs blogs. Mes nouvelles copines m’apprirent également que certaines marques étaient plus à cheval que d’autres sur la pratique, ainsi, certains envoyaient le communiqué de presse avec une façon de présenter bien particulière et obligatoire pour la blogueuse, ici pas tellement de place pour l’avis personnel. Je n’aimais pas tellement l’idée… Mais il semblait que la plupart des marques, ou des agences qui envoyaient les produits laissaient tout de même libre droit de pensée à la blogueuse. Je constatais toutefois – une fois qu’on est au courant c’est assez facile de reconnaitre les articles dont les produits sont envoyés gratuitement plutôt qu’achetés – que peu de blogueuses critiquaient vraiment les produits qu’on leur envoyait en mal. Peur de se faire mettre sur liste noire à cause d’une mauvaise critique ? 

Toujours est-il que cette solution des marques envoyant des produits me sembla être un petit paradis qui pouvait me permettre de présenter un peu plus de choses que mon petit budget ne pouvait me le permettre. Je notais donc sur mon petit carnet les noms des marques que j’aimais et pris pas mal de temps pour essayer de trouver un contact pour celles-ci – et croyez-moi, certains étaient bien cachés. Enfin je réfléchis à ce que je pouvais bien leur raconter. Comment contacter une marque sans paraitre mendier des produits, en leur faisant comprendre qu’on s’y intéresse vraiment et qu’on a envie d’en découvrir plus. Et comment présenter son blog, surtout quand c’est un petit blog de six mois à peine, qui ne fait pas encore beaucoup de visiteurs. Car entendons-nous bien, si les marques envoient des produits, c’est pour gagner en visibilité, il me semblait évident qu’un petit blog aurait moins de réponses positives que ces blogs qu’on appelait influents. 

J’envoyais donc quelques mails timides, le cœur battant, aux marques qui me plaisaient et dont j’avais vu sur d’autres blogs qu’elles envoyaient des produits. Je tentais aussi quelques petites marques anglaises qui me plaisaient de par leurs visuels mais que je n’avais jamais eu l’occasion de tester et que mes finances ne m’avaient pas permis de commander. J’espérais intérieurement ne pas m’être montrée trop gourmande mais pour être honnête, je souhaitais aussi que la plupart des réponses seraient positives.

Les réponses arrivèrent au compte-goutte dans les jours qui suivirent, certaines positives, d’autres non. Parmi les positives, certaines disaient simplement qu’ils m’enverraient quelques produits, d’autres me demandaient s’il y avait des choses parmi leurs gammes qui me plaisaient particulièrement. Il y avait aussi les réponses neutres, celles des marques qui me renvoyaient vers leur service presse ou l’agence qui s’occupait des liens avec les blogueuses.

Je remerciais chacun de leur réponse – même négative – et répondit à ceux qui me posaient des questions. A l’un des mails je restais toutefois sans réponse. On me demandait d’appeler un service… Le téléphone et moi n’étions pas très amis, je réussi à me convaincre que je n’avais pas vraiment besoin de les contacter pour l’instant et mis le numéro de côté.

La semaine suivante se passa comme dans un petit paradis, un petit colis arrivant a peut près tous les jours. Certaines marques envoyaient quelques produits divers en une sorte de petit pack de découverte – un rouge à lèvre, un fard à paupière, un blush, un mascara par exemple – mais d’autres étaient exubérants, c’est ainsi que je reçu une collection complète de l’automne à venir, poussant des «iiihhhh » réguliers en découvrant de nouvelles choses dans le colis, m’installant confortablement dans mon canapé pour lire les dossiers de presse, tous mes produits étalés devant moi sur la table basse. Je pris quelques photos de groupe et swatchais mes produits avant de décider de faire un tiroir de produits « tests ».

Je me mis en devoir, pour les produits tels que les fards et autres que l’on pouvait simplement swatcher et présenter rapidement de faire de beaux articles détaillés. Après tout, on m’avait fait confiance et il me parut normal de faire de mon mieux pour présenter les produits envoyés. Je mis en revanche de côté les quelques produits de soins, que je voulais tester plus longuement avant d’en parler. Mon premier dilemme arriva avec un soin pour le visage pour peau sèche que l’on m’avait envoyé, j’avais une peau normale et le soin n’était donc pas du tout adapté pour moi. Sans compter qu’on était au milieu de l’été et que ma peau me réclamait vraiment peu de soins à cette période de l’année. 

Je posais donc le petit pot de côté et fini par demander conseil à quelques twitteuses avec qui je discutais régulièrement. Selon elles, j’avais plusieurs solutions, présenter le produit et l’offrir à une de mes lectrices en expliquant qu’il n’était pas adapté à ma peau, et en lui demandant de le tester pour moi, ou encore, écrire à l’agence qui me l’avait envoyé pour leur expliquer que le produit n’était pas adapté pour moi et que je ne pourrais donc pas en parler… Je choisi la première solution, n’osant pas réécrire à l’agence, et proposait donc le soin à l’une de mes lectrices, lançant par la même occasion mon premier concours.

P.-S.: vous pouvez me retrouver sur twitter : @LizBlogueuse